Assouline Private: Giancarlo Giammetti

Ce beau volume de collection propose des interviews approfondies, des collections de ses journaux et une sélection organisée de photos personnelles exclusives. «Peu de gens savent que j'ai pris des photos presque toute ma vie», explique Giammetti. «J'avais amassé plus de 50 000 images. Les réviser tous [pour ce livre] m'a rappelé que Valentino et moi avons vécu une incroyable série d'événements et de moments de mode, et que nous avons rencontré des milliers de personnes intéressantes. »
Divisée en quatre sections, cette histoire commence dans les «premiers jours» où Giammetti raconte sa naissance à Rome pendant la Seconde Guerre mondiale. Il se poursuit par une rencontre fortuite avec le jeune Valentino en 1960 au Café de Paris à Rome, au plus fort de «La Dolce Vita».
Une fois introduit, les deux établissent rapidement un lien durable et ont vécu leur vie à côté de l'autre. Leur relation a créé la fondation de «The Tribe», le titre de la deuxième section du livre et ce que Giammetti appelle la distribution éclectique de personnages et d'amis à vie qu'il décrit comme «la famille élargie que nous créons volontairement au fil du temps», et à d'autres moments , un «cirque itinérant».
"Travail", la troisième section du livre, décrit les réalisations professionnelles de Giammetti pour construire la marque Valentino. "En un mot, le travail de ma vie a permis à Valentino la liberté d'être Valentino", dit-il. Bien qu'en réalité, Giammetti a permis au «maestro» de créer, alors qu'il gérait avec succès tous les autres aspects de l'entreprise. Comme cette section le décrit, il a été un pionnier des pratiques dans la publicité, les licences et les collections de prêt-à-porter qui sont désormais standard dans l'industrie de la mode d'aujourd'hui. Le texte aborde également la création la plus récente de Giammetti, le Valentino Garavani Virtual Museum.
La section de clôture «Society» raconte le style de vie de Valentino / Giammetti, y compris tout, de Walking Barefoot avec Jackie O à Capri, des dîners avec Andy Warhol à New York et enseignant à Madonna comment skier à Gstaad. «Nous avons passé beaucoup de temps avec nos clients, et ils sont devenus nos amis», dit Giammetti à propos de la clientèle de Valentino à jet qui comprenait le plus souvent les Royals, les stars de cinéma et l'élite de la société.